Trouver le poisson

Il est facile de prendre goût à la pêche une fois que l’on a essayé cette activité.

Vous aimez ça! Oui, à la suite de notre chronique du mois de juin, vous avez essayé la pêche et vous y avez pris goût. Cette activité fait partie maintenant de la plupart de vos sorties sur l’eau. Et vous voulez peut-être cibler une espèce en particulier, car vous avez apprécié le combat que ces poissons ont livré ou même le goût qu’ils avaient dans la poêle à frire. Voici quelques indices qui pourront vous lancer dans la bonne direction.

Une cuillère ondulante suivie d’un ver de terre est un montage populaire pour la truite.

Omble de fontaine
Capturer des ombles de fontaine (communément appelés truites mouchetées) sur un plan d’eau qui abrite cette espèce n’est pas très difficile en début de saison. En pêchant à la traîne dans le fond des baies où vient se déverser un affluent, vous concentrerez vos efforts là où les poissons sont les plus nombreux. Plus tard dans la saison, la même technique utilisée le long des berges les plus abruptes du plan d’eau sera plus efficace. Une cuillère ondulante suivie d’un ver de terre est le montage le plus populaire.

Une tête plombée garnie d’un leurre en plastique souple est idéale pour le doré.

Doré
Là aussi la pêche printanière est assez facile. Le doré se reproduit le long des berges parsemées de gravier et de sable. C’est près de ces sites que vous le retrouverez en début de saison. Plus tard, il ira prendre position au bas du premier talus qui mène à l’eau profonde. La plupart du temps, ces sites estivaux prennent la forme de chenaux. Dans ces deux endroits, une tête plombée garnie d’un leurre en plastique souple en forme de petit poisson sera efficace.

Si vous aimez les carnassiers, c’est vers les herbes qu’il faut vous diriger.

Brochet
Si vous aimez les carnassiers, c’est vers les herbes qu’il faut vous diriger. Durant toute la saison, vous pourrez capturer du brochet dans les baies peu profondes encombrées d’herbe. Tôt le printemps, en eau froide, les gros spécimens seront plus nombreux. L’été, la majorité des poissons sont plus petits. Dans ce type d’endroit encombré, le spinnerbait est à privilégier. L’hameçon de ce leurre, tourné vers le haut, vous permet de le récupérer dans la végétation sans trop de problèmes.

Certaines espèces sont peu exploitées et peuvent être intéressantes à capturer, comme le malachigan.

Achigan
Si vous aimez les sensations fortes, l’achigan à petite bouche vous en donnera pour votre argent. Aussitôt ferré, ce vaillant combattant se met à tirer et à sauter hors de l’eau comme nul autre. La plupart des pêcheurs le considèrent comme le poisson sportif par excellence. Tôt en saison, vous le retrouvez le long des berges parsemées de roches et de gros cailloux. À mesure que l’eau se réchauffe, il migre vers l’eau plus profonde pour se grouper autour des battures et des hauts-fonds. À la fin de l’été, on le retrouve souvent dans la zone en amont des îles. Il existe de très nombreux leurres qui peuvent vous permettre de capturer de l’achigan. Ceux en plastique souple comme le Senko ou le Ned Rig sont parmi les plus efficaces.

Les quatre types de poissons mentionnés sont les espèces les plus populaires au Québec, mais il en existe tant d’autres qui sont intéressantes. À vous de les découvrir!

Par Réal Larose

*Cet article a été publié dans le magazine numérique Automne 2023 de Québec Yachting. Abonnez-vous, c’est GRATUIT!