PASSION et INNOVATION – Les succès de BRP sur l’eau ● Partie 2
Technologies
Être le meneur en innovant constamment
Sea-Doo Spark 2015.
On pourrait prétendre qu’en lançant la première génération de motomarines Sea-Doo en 1988 – soit le modèle SP de 55 ch, à deux places – BRP se soit engagée sur la voie de l’innovation et de la continuité. En effet, plusieurs des innovations du fabricant découlent de son objectif premier de dominer le marché de la motomarine. La Sea-Doo GT, par exemple, lancée en 1990, a été la première motomarine à trois places; de nos jours, les modèles de ce type accaparent 90 % du marché.
Mais il est important aussi qu’il existe un engagement corporatif afin de progresser constamment en matière de design et d’innovation. Cette volonté d’être un meneur grâce à la recherche et au développement est toujours présente, que ce soit au Centre Design & Innovation Laurent Beaudoin, à Valcourt, au Québec; le Centre de technologies avancées BRP-Université de Sherbrooke; ou le Regionales Innovation Centrum (RIC), situé à Gunskirchen, en Autriche, où on fabrique les moteurs Rotax.
Denys Lapointe, premier vice-président Design & Innovation chez BRP, s’est impliqué depuis le début au niveau du design des produits Sea-Doo et dirige une équipe polyvalente. La compagnie a reçu des douzaines de récompenses pour ses innovations avec la marque Sea-Doo. La Spark ne fait qu’ajouter à cette longue tradition. L’apparence des motomarines Sea-Doo change continuellement, de même que l’architecture des produits, de sorte que cela propulse les modèles de la marque dans de nouvelles directions.
Même si Sea-Doo continue à développer la coque de ses motomarines, c’est au niveau du moteur que l’accent a été mis ces dernières années.
Le plus gros changement s’est produit lorsque Sea-Doo a commencé à utiliser ses moteurs 4-TEC en 2001– après l’essai de l’injection de carburant et de la technologie à injection directe Orbital dans un effort de réduire à la fois les émissions et la consommation d’essence avec des moteurs à deux temps. Aujourd’hui, avec une large gamme de moteurs Rotax 1503 disponibles en version naturellement aspirée ou suralimentée, de nouvelles avancées surviennent grâce à la technologie ACE.
Au cours des années, les innovations technologiques ont aidé Sea-Doo à rester à l’avant-plan sur le marché de la motomarine. Il faut aussi noter que plusieurs de ces innovations ont permis de rendre ce sport plus sécuritaire. Un des développements les plus significatifs de ce côté est sans équivoque le système d’aide directionnelle O.P.A.S., présenté en 2001, connu maintenant sous l’appellation O.T.A.S. (aide directionnelle par accélération d’appoint).
Comme les conducteurs expérimentés le savent, pour pouvoir bien manœuvrer une motomarine, il faut appuyer sur la manette des gaz. Cependant, un conducteur moins expérimenté aura tendance à vouloir relâcher de la puissance en cas de risque de collision ou tout autre danger imminent. C’est alors que le système O.T.A.S. entre en jeu et permet d’augmenter la maniabilité.
Un autre dispositif sécuritaire plus récent est le système de frein et marche arrière intelligents iBR. Grâce à cette technologie, le conducteur peut immobiliser la motomarine et faire marche arrière en appuyant sur un simple levier au bout des doigts. Et grâce à la marche arrière électronique, il dispose d’une maniabilité exceptionnelle qui rend même l’accostage des plus faciles.
Cette année, Sea-Doo a amélioré son système de sécurité à encodage numérique D.E.S.S. qui sert de « clef » aux motomarines de la marque, en y ajoutant la technologie d’identification par radiofréquence (RF). Dotée d’un système d’assemblage à rotule, celle-ci permet un départ rapide et une sécurité accrue en limitant la vitesse pour les conducteurs moins expérimentés.
En ce qui a trait à la série de modèles Performance de Sea-Doo, plusieurs innovations sont issues directement d’essais réalisés sur les circuits de course. Parmi celles-ci, notons un correcteur d’assiette (VTS) haute performance qui s’ajuste aux préférences du conducteur et aux conditions de navigation, des stabilisateurs réglables, le système de contrôle Ergolock avec guidon ergonomique ajustable (A.E.S.), des plaques correctrices d’assiette ainsi qu’une suspension ajustable permettant un dégagement de 6 po (15,2 cm).
Les modèles de la série Luxe sont également équipés d’une suspension intelligente (iS) ou manuelle (S). Les modèles GTX disposent aussi des modes ECO, Randonnée et Sport. Ajoutons à cela un guidon inclinable ainsi qu’un siège de randonnée qui procurent un confort optimal.
Du côté des modèles de la série Sports nautiques, le mode Ski est également tout indiqué pour assurer une accélération parfaite et adaptée aux capacités de chaque personne qui pratique un sport de glisse. De plus, comme toutes les autres motomarines Sea-Doo, les modèles de cette série bénéficient de la technologie D-Sea-Bel de Sea-Doo qui les rend plus silencieuses.
Pour sa part, la nouvelle Spark ressemble peut-être à première vue aux premiers modèles lancés par le fabricant au début des années 90, mais sur le fond, elle comporte une foule d’innovations.
Pour commencer, elle possède une coque et une plateforme construites en Polytec, un composé de polypropylène avec renforts en fibre de verre. Ajoutons à cela une architecture en Exoskel qui permet de réduire le poids tout en conservant un design solide grâce à un système de fixations qui remplace la colle et la résine en raison des propriétés du Polytec.
Puisque l’intention derrière le lancement de la Spark était qu’elle soit offerte à un prix très accessible, les acheteurs ont droit à une vaste gamme d’accessoires innovateurs, dont les ensembles Tow Pro et Sea-Doo Step, ainsi que des compléments plus techniques tels qu’un ensemble de marche arrière manuelle ou un correcteur d’assiette (VTS).
Par Mike Milne
*Reportage publié dans le magazine Printemps 2015 de Québec Yachting.
Vous pouvez poursuivre votre lecture en lisant les parties 1 et 3 de ce reportage au :
