Les moteurs marins 2016

Les semi-hors-bord sont de retour!

Les hors-bord dominent encore, mais les semi reprennent du terrain!

Au cours des dernières années, les semi-hors-bord ont été relégués à l’arrière du peloton des moteurs marins récréatifs par l’arrivée de nouveaux hors-bord bardés de technologies novatrices. Mais les semi-hors-bord contre-attaquent et ils sont en train de regagner le terrain perdu. L’été dernier, on a annoncé de nouveaux modèles 2016 chez Mercury MerCruiser et Volvo Penta. Mercury mise sur une nouvelle technologie et des blocs-moteurs spécialement conçus pour un usage marin. Volvo opte pour des moteurs automobiles sophistiqués adaptés pour l’environnement marin.

Cela dit, le monde des hors-bord demeure en pleine effervescence et ce développement va de pair avec l’arrivée de pontons et de deckboats toujours plus gros, et avec la popularité constante des bateaux de pêche. Pour 2016, il y a moins de nouveautés qu’au cours des dernières années, mais la tendance est encore solide. Mercury a lancé deux gros moteurs très impressionnants. Le Verado 350 de 2,6 litres trône désormais au sommet de la gamme des hors-bord de la firme. Du côté de la division course, on est allé encore plus loin avec le Verado 400R de 2,6 litres. Avec ses 400 chevaux, il devient le plus puissant hors-bord de production jamais offert par Mercury, et il est le plus gros sur le marché si on fait exception des V-8 de Seven Marine.

Bref, les hors-bord ne risquent pas d’être éclipsés, mais 2016 sera peut-être l’année qui aura marqué le retour en force des semi-hors-bord. Au fil des ans, ils avaient été détrônés par la réglementation sur la consommation et les émissions qui a entraîné la mort des dinosaures automobiles à moteur V-6 et V-8 alimentés par carburateur. Il y a encore quelques moteurs semi-hors-bord à carburateur nettement améliorés sur le marché, mais tous les nouveaux moteurs sont dotés de systèmes de gestion à la fine pointe de la technologie avec injection d’essence (dans la tubulure d’admission ou directe).

L’attrait des moteurs semi-hors-bord est également renforcé par l’arrivée de nouveaux modèles diesel pour 2016 en provenance des duos Cummins-Konrad Marine et Mercury Diesel-FPT Industrial.

Du côté des motomarines, BRP a ajouté un nouveau tricylindre Rotax 1650 ACE de 300 ch pour les amateurs de hautes performances. Yamaha a lancé le TR-1, un moteur puissant et léger de 1049 cc qui permet de livrer des performances élevées dans un plus petit emballage.

Dans le domaine des hors-bord à énergie alternative, mentionnons l’arrivée d’un nouveau moteur Lehr de 25 ch alimenté par propane, et d’un moteur électrique Torqeedo d’une puissance équivalente à 20 ch.

La technologie des moteurs marins répond aux demandes des utilisateurs, mais elle permet également de créer de nouvelles possibilités et d’ouvrir de nouveaux segments de marché.

BRP

L’an dernier, BRP a présenté ses premiers hors-bord conçus spécifiquement en fonction de ses moteurs deux-temps E-TEC à injection directe : les Evinrude G2, de 200 à 300 ch. Cette année, deux moteurs de format intermédiaire à propulsion à jet s’ajoutent à la gamme. Les motomarines Sea-Doo ont également droit à un nouveau moteur, d’une puissance de 300 ch, pour propulser certaines déclinaisons de luxe et hautes performances.

Les Evinrude 60 et 105 à propulsion par jet ont été lancés l’été dernier. Le 60 est doté d’un tricylindre E-TEC deux-temps de 1295 cc avec injection directe. Le 105 E-TEC fait appel à un V-6 de 2592 cc.

Evinrude ramène également le populaire E-TEC 115 HO dans sa gamme High Output. Ce moteur de 1726 cc saura plaire à tous ceux qui aiment filer vite et fort le plus souvent possible.

Pour 2016, les moteurs Evinrude portables de 3,5 à 15 ch sont offerts avec un fini couleur graphite. Si on les utilise comme moteur auxiliaire, on pourra donc les harmoniser avec les Evinrude grand format.

Le nouveau moteur Rotax 1630 ACE est maintenant offert dans les Sea-Doo RXT-X 300, GTX Limited 300 et RXP-X 300. Ce tricylindre quatre-temps est doté d’une technologie que BRP appelle Advanced Combustion Efficiency (ACE). Par rapport à son petit frère le Rotax 1503, un moteur qui a largement fait ses preuves, le 1630 ACE affiche une course plus longue et ses chemises de cylindres sont recouvertes d’un enduit au plasma qui réduit la friction. Et il produit 300 chevaux! Il est également doté d’une meilleure capacité de refroidissement d’huile et d’une nouvelle turbine de compresseur à 32 pales qui augmente la pression à l’admission de 30 % et ne nécessite aucun entretien.

Les hors-bord G2 d’Evinrude demeurent des chefs de file avec leur design et leur conception technique à la fine pointe de la technologie. Ils ont remporté le prix Innovation pour hors-bord de la NMMA au Salon nautique de Miami de 2015.

Cummins

La plus grande nouvelle chez Cummins, le spécialiste du diesel, c’est l’arrivée de deux nouvelles puissances nominales pour les semi-hors-bord qu’elle propose en partenariat avec Konrad Marine. Konrad est un constructeur reconnu pour ses embases commerciales, hautes performances et spécialisées qui offrent toute la durabilité nécessaire pour les moteurs diesel à couple élevé.

Un an après avoir annoncé leur association, Cummins et Konrad ont présenté des semi-hors-bord de 480 et 550 ch au Salon nautique de Miami. Les six différents modèles d’embases peuvent être reliés à neuf différentes déclinaisons du moteur diesel Cummins QSB6.7.

Cummins lance également une nouvelle version SL de son QSB6.7 de 6,7 litres qui vise à faire concurrence aux diesels à vocation récréative en matière de caractéristiques techniques, de poids et de prix. L’option SL est offerte pour les moteurs de 355, 380, et 425 ch. Elle comprend notamment un filtre à air jetable à montage latéral (au lieu du filtre réutilisable, plus lourd), un carter d’huile en acier estampé plus léger, et un nouveau système d’ancrage pour le moteur. Ferretti et Azimut sont parmi les constructeurs de yacht qui proposent les versions SL.

Honda

Honda Canada continue à offrir sa même gamme, constituée de 18 hors-bord, du BF2.3 portable au BF250 de 250 ch lancé il y a trois ans. Aux États-Unis, Honda présente cette année un nouveau modèle de 100 ch, le BF100.

Ce moteur est dérivé du quatre cylindres de 1496 cc que l’on retrouve également dans le BF90 vendu au Canada. Le BF100 est muni du système de contrôle électronique des soupapes VTEC et du système d’allumage BLAST conçu pour améliorer les accélérations. Comme d’autres modèles Honda, il est aussi doté d’un système d’injection multipoint et du dispositif Lean Burn Control qui vise à réduire la consommation d’essence. Honda a été un pionnier dans le secteur des hors-bord quatre-temps, et la firme est toujours réputée pour la durabilité de ses moteurs.

Lehr

Lehr a mis en marché ses premiers hors-bord au propane à combustion sans résidus il y a quatre ans. La firme lance maintenant un cinquième modèle, le Lehr 25 de 25 ch. Les moteurs de 2,5 et 5 ch peuvent être reliés à des petites bonbonnes de propane, ce qui est pratique pour les plaisanciers qui les utilisent déjà. Les autres moteurs sont alimentés par un réservoir externe.

Présenté à Miami l’hiver dernier, le Lehr 25 2016 est équipé d’un deux cylindres quatre-temps de 498 cc. Il donne accès à la motorisation au propane aux propriétaires de pontons et permet de propulser des canots pneumatiques et des bateaux de pêche de plus grandes dimensions.

Le Lehr 25 fait appel à un système avec carburant liquide et réservoirs spécialisés, en combinaison avec un système d’évaporation chauffant qui transforme le liquide en gaz. Ce procédé permet d’empêcher le carburant de geler et il fournit au moteur un apport continu de propane vaporisé.

Le nouveau moteur est disponible avec un démarreur électrique alimenté par une batterie interne au lithium-ion, relié à un alternateur de 6 ampères/80 watts. Ce système de démarrage est également offert pour les modèles de 9,9 et 15 ch.

Mercury / MerCruiser

Mercury avait lancé quatre nouveaux moteurs au Salon nautique de Miami de 2015 : deux hors-bord avec plateforme Verado de 2,6 litres et deux semi-hors-bord. Puis, en juillet dernier, la firme a présenté son nouveau semi-hors-bord MerCruiser avec V-8 de 6,2 litres, de même que son système d’ajustement automatisé de l’assiette Active Trim pour semi-hors-bord et hors-bord.

Le nouveau Verado 350 règne maintenant au sommet de la gamme, composée de moteurs suralimentés à quatre et six cylindres. Quant au Verado 400R de Mercury Racing, il est le plus puissant hors-bord de production de la firme. Le 350 est doté d’un nouveau système d’admission d’air frais et Mercury promet une consommation inférieure de 10 % à celle des concurrents, ainsi qu’un poids plus léger. Le 400R a un système d’admission d’air frais spécifique et un tout nouveau compresseur de suralimentation refroidi à l’eau. Le moteur est relié à un boîtier d’engrenage Sport Master durable et éprouvé avec prises d’eau basses.

Parmi les nouveaux semi-hors-bord présentés à Miami, on retrouvait une version de 200 ch du MerCruiser 4,5 litres (la version 250 ch a été lancée en 2015) et un nouveau V-8 QC4v 1550 de 9,0 litres de Mercury Racing. Ce moteur à double calibration peut livrer 1550 ch avec un carburant de compétition, ou 1350 ch avec de l’essence ordinaire à indice d’octane de 91.

L’automne dernier, Mercury a annoncé qu’elle avait conclu une entente avec FPT Industrial afin d’ajouter un cinquième moteur dans l’alignement des semi-hors-bord diesel de Mercury. Il s’agit du 6,7 litres NEF à injection. Pour les plaisanciers nord-américains, toutefois, les moteurs les plus significatifs seront sans doute les nouveaux semi-hors-bord V-8 de 6,2 litres de 350 et 300 ch lancés en juillet. Comme le 4,5 litres, ces moteurs ont été conçus spécifiquement pour un usage marin (ce ne sont pas des moteurs d’automobile adaptés pour le nautisme). L’entretien est simplifié par un système de drainage qui permet de fonctionner tôt au printemps et à la fin de l’automne. En option, on peut ajouter un système de refroidissement à l’eau douce et le dispositif Digital Throttle and Steering (qui permet de manoeuvrer avec le joystick Axius).

Le dispositif Adaptive Speed Control permet de maintenir un régime moteur fixe même lorsque la charge et les conditions varient. Le système d’ajustement automatisé de l’assiette Active Trim, présenté l’été dernier, agit en tenant compte du régime moteur et du positionnement déterminé par GPS. Il sera disponible pour les hors-bord et semi-hors-bord. Mercury dit qu’adopter ce système, c’est un peu comme passer d’une transmission manuelle à une transmission automatique.

Mercury a toujours de nouveaux moteurs et de nouvelles technologies en cours de développement; on peut donc s’attendre à d’autres lancements en cours d’année.

Seven Marine

Seven Marine oeuvre dans un créneau très pointu : la construction de hors-bord extrêmement puissants élaborés à partir de moteurs V-8 d’automobiles adaptés pour un usage marin. Et la société basée au Wisconsin réussit bien à répondre à la demande des amateurs de performance qui recherchent de gros moteurs distinctifs.

Seven Marine a lancé son premier moteur il y a cinq ans seulement. C’était un V-8 de 6,2 litres suralimenté, d’une puissance de 557 ch. Ces moteurs sont le plus souvent utilisés en paires, en trios, et même en quatuors sur de gros bateaux de haute mer.

En février dernier, Seven Marine a présenté son nouveau 627. Construit lui aussi à partir d’un bloc moteur de 6,2 litres, il produit 627 chevaux et un couple de 600 lb-pi réparti sur une large plage de régimes. Le capot du nouveau moteur est orné de DEL.

Suzuki

L’an dernier, Suzuki a célébré son 50^e anniversaire dans le secteur des moteurs hors-bord et lancé des nouveaux modèles quatre-temps de 9,9, 25, 30 et 200 ch. On pouvait donc s’attendre à ce que l’année 2016 soit plus tranquille pour le fabricant japonais. Et, effectivement, au moment d’aller sous presse, la seule nouveauté était que le système de contrôle Suzuki Precision Maneuvering (SPM) sera offert sur plus de modèles.

Avec son DF200A à quatre cylindres présenté l’an dernier, Suzuki mit en marché un compétiteur solide pour faire face au 200 quatre cylindres de Yamaha. La gamme de Suzuki comprend 22 modèles, échelonnés de 2,5 à 300 ch, et ils sont tous très concurrentiels, notamment avec la technologie Lean Burn Control qui améliore la consommation d’essence.

Le système SPM permet maintenant de contrôler électroniquement l’accélérateur ainsi que la transmission et la direction par joystick pour les configurations doubles et triples avec moteurs 150, 175, 200, 250 et 300 ch.

Suzuki développe constamment de nouveaux produits; on peut donc s’attendre à l’arrivée d’au moins un nouveau moteur au cours de l’année 2016.

Tohatsu

Tohatsu propose sept hors-bord deux-temps à injection directe d’une puissance de 25 à 115 ch, et une gamme de quatre-temps qui s’échelonne de 2,5 à 50 ch. La marque n’est pas très connue encore au Canada, mais elle est réputée pour sa fiabilité et son coût peu élevé. Aux États-Unis, Tohatsu offre aussi depuis deux ans des quatre-temps de 60 à 250 ch. Ils sont vendus dans le cadre d’un partenariat avec Honda et ne sont pas disponibles au Canada.

Mis à part les nouveaux moteurs à puissance élevée vendus aux États-Unis, les plus récents engins de la firme sont des modèles de 40 et 50 ch lancés en 2015. Le MSF40 et le MSF50 sont élaborés à partir d’un tricylindre de 866 cc et ils sont offerts en version barre franche ou commande à distance.

Torqeedo

Les hors-bord et semi-hors-bord électriques Torqeedo séduisent les plaisanciers qui se soucient des émissions et de la consommation d’essence. La gamme de moteurs hors-bord affiche une puissance équivalente de 1,5 à 80 ch. Pour 2016, Torqeedo lance le Cruise 10.0. Il livre une puissance continue de 10 kW, soit l’équivalent de 20 ch.

Selon la firme, ce moteur peut faire filer une coque déjaugée jusqu’à 28 mi/h et propulser des embarcations de 10 tonnes jusqu’à une vitesse de 10 mi/h. À mesure que le prix des batteries diminue, l’attrait des moteurs électriques plus puissants ne pourra qu’augmenter.

Pour 2016, Torqeedo propose également le nouveau Deep Blue 40 SD pour voiliers. C’est un semi-hors-bord non articulé d’une puissance équivalant à 40 ch. Il y a aussi trois nouveaux moteurs intérieurs avec embase fixe d’une puissance équivalent à 5, 8 et 20 ch.

Torqeedo développe également des systèmes électriques hybrides pour les bateaux qui combinent des moteurs électriques pour la propulsion et l’électricité pour l’équipement de bord. Le Nimbus 365 Hybrid a été construit à des fins de démonstration avec deux moteurs Deep Blue Hybrid – d’une puissance équivalente de 80 ch chacun – et avec une autonomie de batteries de 20 milles nautiques. On peut utiliser une génératrice pour accroître l’autonomie.

Volvo Penta

En plus de renouveler sa gamme de moteurs à essence avec de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux, Volvo Penta entraîne ses semi-hors-bord dans une nouvelle direction avec sa technologie Forward Drive.

Il y a quelques années, Volvo a lancé un moteur de nouvelle génération, le V8-380, un moulin de 6,0 litres de 380 ch avec système de contrôle des soupapes variable VTT. L’an dernier, c’était au tour du V8-350 de 350 ch. Pour 2016, Volvo Penta présente un nouveau V-6, et de nouveaux V-8 de plus petit format.

À la fin de l’an dernier, Volvo Penta a lancé des nouvelles versions de 200 et 240 ch de son semi-hors-bord avec moteur V-6 de 4,3 litres muni d’un convertisseur catalytique. Pour 2016, il y a également une version de 280 ch. Ces moteurs ont un bloc entièrement en aluminium qui améliore le rapport poids-puissance, leur système VVT élève le couple et favorise les accélérations, et l’injection directe réduit la consommation d’essence et les émissions.

En février 2015, Volvo Penta a dévoilé son système Forward Drive pour semi-hors-bord. Il est constitué de deux hélices qui tournent en sens inverse, comme dans le cas du système Duoprop, mais elles sont tournées vers l’avant. En tirant le bateau au lieu de le pousser, les hélices sont exposées à de l’eau non troublée, ce qui favorise les accélérations et réduit la consommation d’essence.

L’été dernier, Volvo Penta a lancé sa nouvelle gamme de semi-hors-bord avec moteur V-8 de plus petite cylindrée, d’une puissance de 300 ou 350 ch. Les engins de 5,3 litres sont dérivés des moteurs Gen V de General Motors. Ils sont dotés d’un système d’injection directe, d’un bloc en aluminium et d’un système de refroidissement en circuit fermé. Les moteurs sont également munis d’un système de contrôle de la vitesse basé sur le régime moteur qui aide à maintenir la vitesse du bateau dans les virages serrés.

Volvo Penta prévoit également lancer deux autres modèles à moteur V-8 en 2016.

Yamaha

Chez Yamaha, la grosse nouvelle pour 2016, c’est un moteur plus petit. En effet, les motomarines WaveRunners d’entrée de gamme sont maintenant propulsées par un tout nouveau tricylindre TR-1 plus léger et plus compact. Yamaha lance également un nouveau petit hors-bord portable.

Par ailleurs, certains des nouveaux hors-bord lancés en 2015 continuent à se frayer un chemin dans la gamme des fabricants de bateaux. Les nouveaux hors-bord quatre-temps de 115 et 175 ch lancés au début de 2014 ont eu droit à la déclinaison hautes performances V MAX SHO plus tard en cours d’année. Il y a également eu des versions révisées des F150 et F8 quatre-temps, et une déclinaison à pied allongé des V MAX SHO de 150 et 250 ch.

Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avions pas les détails sur les nouveaux petits hors-bord. Par contre, les aspects techniques du TR-1 sont bien connus puisqu’il équipait déjà les VX. On le retrouvera aussi dans les V1 Sport.

Le TR-1 est un tricylindre de 1049 cc. Il est 20 % plus léger et 40 % plus petit, mais 13 % plus puissant que le MR-1 quatre cylindres qu’il remplace, notamment parce qu’il n’a pas d’engrenages de réduction ni de chemises de cylindres en fonte. Cette amélioration du rapport poids-puissance se traduit par une nette amélioration des performances des WaveRunners.

Le TR-1 est également conçu pour rendre l’entretien beaucoup plus facile et pratique, notamment grâce à un dispositif d’extraction de l’huile spécifique et à un filtre à huile facile d’accès. Tout comme les autres engins de la gamme WaveRunner, le TR-1 est un moteur à aspiration naturelle, ce qui réduit les coûts et les problèmes de fiabilité parfois associés aux moteurs suralimentés.

D’autres lancements sont à prévoir en cours d’année.

Par Mike Milne

*Ce reportage a été publié dans le magazine Printemps 2016 de Québec Yachting.