Essai du Robalo R160

Pour élaborer son plus petit modèle à console centrale, on voit bien que Robalo n’a pas lésiné. Le R160 n’est pas grand, mais il est impressionnant.

La coque est en fibre de verre à disposition triaxiale. Elle est réalisée à la main et il y a des renforts en kevlar aux endroits stratégiques. On retrouve des matériaux composites un peu partout pour prévenir la pourriture et le cockpit à drainage autonome est moulé de façon à créer une surface antidérapante efficace.

Le R160 peut accueillir quatre personnes en tout confort, mais on peut facilement être jusqu’à six à bord. Il y a deux strapontins à l’arrière et un devant la console. Le siège du poste de pilotage est assez large pour deux personnes, mais il est plus confortable en solo.

Pour la pêche, ou pour faciliter l’accès à l’eau, on peut rabattre le dossier des strapontins arrière et créer une plateforme. Sous les sièges, on trouve la batterie à tribord, et un espace de rangement à bâbord. Le réservoir d’essence portatif loge entre les deux.

Le siège du pilote est muni d’un dossier réversible et il y a une glacière de 66 litres en dessous. Dans la console, il y a une autre glacière avec drainage externe. Sous la plateforme de pêche avant, on trouve un rangement isolé et drainé.

Le poste de pilotage de notre modèle d’essai était équipé simplement, avec un compte-tours comme unique instrument. Un panneau avec interrupteurs hydrofuges permet de contrôler les accessoires. La console était munie d’un pare-brise rabattable optionnel avec solide barre de maintien thermolaquée et poignée en acier inoxydable pour le compagnon du pilote.

Robalo fait également appel à l’acier inoxydable pour la barre de protection avant, les feux de navigation, l’accastillage et les porte-gobelets. Et pour contenter les ados, on peut ajouter le pylône de remorquage offert en option.

Avec sa coque à bouchain inversé, le R160 est stable à l’arrêt. En marche, il offre une conduite douce et garde ses occupants au sec grâce à l’effet combiné de la coque Hydro Lift, des virures au dessin prononcé et de la grande surface d’appui une fois déjaugé.

En virage, le bateau se comporte de façon stable et prévisible et il maintient son cap en douceur, ce qui est idéal autant pour les débutants que pour les plaisanciers d’expérience. Comme notre modèle d’essai était muni d’un moteur affichant à peine 50 % de la puissance maximale admissible, il n’était pas très rapide. Mais on pouvait facilement sentir que ce serait une tout autre histoire avec un moteur de 70 ou 90 ch.

Vous pouvez obtenir des informations au sujet des modèles de bateaux Robalo au www.robalo.com.

CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
MOTEUR DU MODÈLE D’ESSAI :
Mercury EFI 40 Command Thrust, 4 cylindres en ligne quatre-temps, 995 cc (60.8 po cu), injection électronique, 40 ch.

ACCÉLÉRATION (m/h/sec) :
0-30 / 16.1

VITESSE DE POINTE (m/h/tr/min) :
38.0 / 5 800

VITESSE DE CROISIÈRE (m/h/tr/min) :
22.2 / 4 000

SPÉCIFICATIONS GÉNÉRALES
Longueur hors tout : 16 pi 4 po / 4,98 m
Largeur : 7 pi / 2,13 m
Poids : 1 600 lb / 726 kg
Réservoir d’essence : 12 gal / 45 litres
ESSAI DE VITESSE : Lowrance

Par Mike Gridley

*Cet essai a été publié dans le magazine Essais 2017 de Québec Yachting.