Cinq zones incontournables sur la sublime côte Pacifique du Mexique
Extraits tirés du livre Fabuleux Mexique
De l’État d’Oaxaca à celui de Nayarit, la côte pacifique du Mexique est jalonnée de magnifiques plages léchées par de puissantes vagues ou caressées par les eaux paisibles de baies splendides. Le panorama, avec pour toile de fond la Sierra Madre qui s’étire le long de l’océan, est saisissant.
En plus de ses paysages idylliques, la côte Pacifique offre aux visiteurs les meilleurs spots de surf au pays. Une communauté de surfeurs de tout acabit se côtoie dans d’agréables bourgades et de tranquilles villages de pêcheurs. Plusieurs de ces villages à l’ambiance décontractée et conviviale permettent encore aujourd’hui aux voyageurs de séjourner directement devant l’océan et de déguster les produits de la mer à faible coût. De plus, on y déniche souvent des marchés d’artisanat qui méritent le détour.
La côte Pacifique dévoile également une nature exubérante, où alternent montagnes, lagunes et forêts formant des écosystèmes d’une grande richesse. Des parcs nationaux protègent ainsi une foule d’animaux dont des centaines d’espèces d’oiseaux, des crocodiles, des fourmiliers, des tortues et des félins. Les sportifs pourront explorer les lagunes en kayak, s’adonner à la plongée-tuba dans les baies les plus calmes ou encore prendre part à une randonnée à cheval dans un cadre enchanteur.
Voici cinq sites à ne pas manquer sur la côte!
Bahías de Huatulco
Dans l’État d’Oaxaca, les Bahías de Huatulco, où se rencontrent la mer, les montagnes et la jungle, représentent un bel exemple de développement écotouristique réussi. Facilement accessible grâce à l’aéroport international situé entre la ville et la dizaine de baies qui épousent la côte, cette zone balnéaire possède de nombreux atouts qui plairont aux vacanciers : ambiance bon enfant, plongée tuba, plongée sous-marine, équitation, navigation de plaisance, pêche, motomarine, randonnée pédestre, vélo, observation des oiseaux, nourriture hors pair, hôtels de tout premier ordre. La construction de complexes touristiques s’est effectuée en grande majorité dans le respect de l’environnement. Les plages, bordées de superbes formations rocheuses, sont magnifiques, mais, en raison des fortes vagues et des ressacs, la baignade n’y est pas toujours possible.
Puerto Escondido
Puerto Escondido, le « port caché », est un havre tropical parfaitement serti autour d’une baie en fer à cheval où la température annuelle moyenne est de 28°C, rarement sous 22°C ou au-dessus de 31°C.La municipalité comme telle s’étend au-delà de la Bahía Principal en direction du sud-est jusqu’à Playa Zicatela, une plage de surf réputée à travers le monde; mais aussi sur les flancs de la colline qui se dresse au nord de la baie, là où les résidents du principal secteur de la ville contemplent les magnifiques plages qui s’étirent en contrebas; et enfin vers l’ouest jusqu’à des anses idylliques – Playa Puerto Angelito, Playa Manzanillo, Playa Carrizalillo – et Playa Bacocho, une autre large étendue sablonneuse en bordure du majestueux Pacifique.
Puerto Escondido exsude un charme particulier : la ville est un port actif et un centre de commerce régional depuis longtemps, et ce, bien avant qu’il ne soit découvert par les amants du soleil de l’extérieur de l’État et du pays. Bien que le tourisme constitue ici une industrie de tout premier plan, secondée par la pêche et l’agriculture, la ville conserve des proportions viables malgré le va-et-vient constant, propre aux petites villes côtières du Mexique.
Zihuatanejo et Ixtapa
Installées dans de splendides baies bordées par la Sierre Madre et offrant des couchers de soleil d’une beauté émouvante, les stations balnéaires voisines de Zihuatanejo et d’Ixtapa possèdent un charme complètement différent. Zihuatanejo se veut authentique, paisible et décontractée, tandis qu’Ixtapa se révèle plus moderne, achalandée (elle attire de nombreux touristes mexicains) et ponctuée de nombreux complexes hôteliers dont certains très luxueux. Au sud de l’aéroport international qui dessert les stations se trouve la belle Playa Blanca (restauration et services, mais pas de baignade) à partir de laquelle on peut apercevoir, au large, les fantomatiques Morros de Potosí, ces rochers blancs (couverts de guano) qui émergent de l’océan et accueillent des colonies d’oiseaux. Plus au sud, le tranquille village de Barra de Potosí est agréablement situé entre une jolie plage et une lagune qui foisonne de vie. Il est possible d’y faire du kayak et de l’équitation.
Puerto Vallarta
Avantageusement située au creux de la Bahía de Banderas avec pour toile de fond les massifs rocheux de la Sierra Madre, la station balnéaire de Puerto Vallarta se révèle être beaucoup plus qu’une simple destination soleil. Ville dynamique, généralement sécuritaire et animée de jour comme de soir, elle offre de splendides plages, des activités de plein air dont une multitude de sports nautiques, un parc aquatique, un zoo et un jardin botanique.
Au nord de la section historique se trouve la marina, qui s’entoure d’un terrain de golf et d’un quartier huppé, tout juste flanqué par l’aéroport international. Puis, le Río Ameca marque la limite de la station balnéaire avec la frontière de l’État de Nayarit et le secteur de Nuevo Vallarta, qui abrite de nombreux complexes hôteliers le long d’une belle plage animée offrant tous les services. La baignade y est généralement possible.
La Riviera Nayarit
La côte de l’État de Nayarit, au nord de l’aéroport international de Puerto Vallarta, est parsemée de belles plages, de petites villes côtières et de charmants villages de pêcheurs. Destination soleil de plus en plus prisée par les touristes mexicains et internationaux, cette région facilement accessible couvre toute la gamme des hébergements, du grand luxe au logement chez l’habitant, et offre une panoplie d’ambiances aux vacanciers qui souhaitent festoyer comme à ceux qui cherchent à goûter à la douceur de vivre mexicaine.
Extraits tirés du livre Fabuleux Mexique, par le collectif d’auteurs Ulysse, disponible en format papier ou numérique au www.guidesulysse.com.
Par le collectif d’auteurs Ulysse
Photos : Nicolas Authier