Nautisme Québec reconnaît l’incohérence des annonces, mais garde le cap sur la reprise
Bien que l’industrie nautique se réjouisse de la reprise de certaines activités de plein air annoncée hier par la ministre déléguée aux sports et aux loisirs, Isabelle Charest, Nautisme Québec se questionne sérieusement sur la cohérence de ces mesures. Alors que plusieurs sports nautiques en pratique libre et la pêche pourront reprendre dès le 20 mai, l’accès aux marinas, ports de plaisance, clubs nautiques et entrepôts demeure toujours interdit. Bref, le gouvernement donne accès à l’eau, mais pas aux embarcations… L’annonce d’hier, bien que nous en constations les incohérences, ne doit pas nous détourner de notre objectif commun d’une reprise progressive et sécuritaire.
Depuis le début de la crise de la COVID-19, Nautisme Québec collabore activement avec les autorités pour appliquer les mesures sanitaires. Nous avons notamment déposé une séquence d’ouverture qui permettrait une réouverture sécuritaire, organisée et cohérente. Dans la séquence de reprise que nous avons développé et proposé aux autorités gouvernementales, l’accès rapide aux bateaux est requis afin d’assurer l’entretien nécessaire pour une mise à l’eau. Un plan de sécurité sanitaire COVID-19 pour les marinas – port de plaisance – club nautique a aussi été élaboré pour assurer la protection des employés et des plaisanciers.
Nos différentes recommandations sont présentement en processus d’analyse par les autorités gouvernementales et Nautisme Québec continuera d’offrir toute sa collaboration pour qu’elles soient pris en compte rapidement.
Nautisme Québec a choisi de négocier directement avec le gouvernement plutôt que par le biais des médias sociaux. Nous prônons aussi le respect des opinions, des individus, des organisations… La situation actuelle apporte beaucoup d’incertitude et de frustrations, mais nous demeurons confiants que des annonces positives se feront sous peu.
En date d’aujourd’hui, Nautisme Québec n’a pas reçu de date officielle de réouverture des marinas, ports de plaisance, clubs nautiques. Nous devons tous nous conformer aux décisions prises par la Santé publique. Si Nautisme Québec propose, c’est le gouvernement qui dispose.
Par l’équipe de Nautisme Québec