Astuces et conseils pour un voyage sans tracas et pour penser à un plan B afin de palier à d’éventuels désagréments

Rivière Saguenay. Crédit photo : Joani Hotte-Jean.

Vous désirez partir plusieurs jours, mois, année?

Voici une liste non exhaustive dont vous aurez besoin.

En ce 1^er septembre, le matin, le mercure était près du point de congélation. Joani Hotte-Jean porte une tuque, des gants, un pantalon imperméable qui coupe le vent ainsi qu’un manteau quatre saisons avec deux couches (la première est en polard). Si vous faites de la voile souvent, vous pouvez vous procurer des vêtements spécialisés pour la navigation, comme ceux offerts par Helly Hansen. Rivière Saguenay. Crédit photo : Philippe Lavoie.

1. Pour l’équipage :

• Munissez-vous d’habits adéquats pour la zone de navigation choisie tout en apportant des vêtements chauds.
• Une trousse bien garnie de premiers soins, incluant des antidouleurs et des antibiotiques à large spectre. Un ouvrage comme Se soigner avec les moyens du bord de Marie-France Perreault, La belle Lurette, pourrait vous être bien utile.
• Prévoir deux litres d’eau potable par jour et par personne.

2. Pour le bateau :

• Filtres à essence ou à diesel ainsi qu’un bidon de carburant supplémentaire.
• Un alternateur et un démarreur de rechange.
• Un deuxième mouillage (ancre de secours).
• Tout l’équipement de sécurité requis selon Transports Canada (et plus).
• De quoi colmater rapidement une voie d’eau.
• Une pompe de cale de réserve.
• Matériel électrique tel que fusibles, multimètre et autres.

Ancre M2 de Mantus Marine. Crédit photo : Mantus Marine.

3. Pour naviguer, en plus de votre équipement existant :

• Un GPS de secours avec les cartes (peut être un portatif).
• Une VHF portative.
• Cartes papier sommaires de la région naviguée.
• Feux de navigation munies d’une batterie.
• Projecteur portatif munie d’une batterie.

Photo prise lors de la formation Lecture de cartes marines – le papier et l’électronique donnée par Pierre Lefebvre à l’École de navigation de la Société de sauvetage. Crédit photo : Joani Hotte-Jean.

4. Le plus important :

• Suivez les formations nécessaires si vous n’avez pas toutes les connaissances requises pour parer à tout événement. Il existe un peu partout au Québec des écoles qui vous permettrons de pouvoir naviguer, réparer, et plus encore. Parmi les plus connues, il y a l’École de navigation de la Société de sauvetage, Formation Nautique Québec, E-Nautic.Training,com, Voile Mercator et les Escadrilles canadiennes de plaisance. Vous pouvez obtenir la liste complète des écoles de voile sur le site internet de la Fédération de voile du Québec.

Les principales à suivre, selon moi, sont :

• Navigation côtière.
• VHF
• Météorologie.
• Mécanique (essence ou diesel).
• Électricité marine.
• Navigation astronomique (si vous partez loin).

Faites vérifier votre bateau par un professionnel avant de quitter en lui mentionnant vos plans de navigation. Il pourra vous conseiller sur l’entretien préventif à effectuer.

Bien sûr cette liste doit être adaptée selon vos besoins, mais sur l’eau, vous ne pouvez compter que sur vous-même et l’autonomie est la clé d’un voyage réussi.

Qui est Nicolas Gibault?

Nicolas Gibault donne des cours durant l’hiver sur l’électricité marine et sur l’électronique à bord en ligne ainsi que sur les pièges à éviter à l’achat d’un bateau et sur les Ajustements fins de voile et régate. Vous pouvez visiter ses sites Internet au nicolasgibault.com et au www.ecolenautique.com. Vous avez des questions ou souhaitez faire inspecter votre bateau? Vous pouvez l’appeler au 514 220-8717 ou lui écrire un courriel au nicolas@nicolasgibault.com.

Par Nicolas Gibault, SAMS, AIMAQ

*Cet essai a été publié dans le Vol. 45 No. 3 de Québec Yachting. Abonnez-vous, c’est GRATUIT!