ACIN – Association Canadienne de l’Industrie Nautique : Les détaillants de l’industrie nautique du Canada s’unissent pour former une nouvelle association
Les associations nautiques provinciales de tout le pays, représentant collectivement plus de 80 000 emplois et un impact économique annuel national de 9,2 milliards de dollars, ont annoncé la création d’une nouvelle association nationale dont le mandat sera de représenter les intérêts de la navigation de plaisance, y compris la vente au détail et le courtage de bateaux de plaisance, la vente de bateaux, de moteurs et de remorques, les accessoires, la location d’emplacements, le service, l’entreposage, la vente de carburant, et plus encore. Basée à Penetanguishene, en Ontario, la nouvelle Association Canadienne de l’Industrie Nautique (ACIN) se concentrera sur les problématiques nationales auxquelles est confronté le secteur.
« La création d’une voix nationale pour aborder les nombreux aspects de notre secteur qui affectent les emplois et la vie des Canadiens d’un océan à l’autre est quelque chose que plusieurs de nos associations provinciales réclament depuis des années », déclare Brett Ramsey, président de Boating Ontario. « Il s’agit d’une étape positive pour s’assurer que les problèmes auxquels notre secteur est confronté sont représentés auprès des décideurs du gouvernement fédéral. »
L’ACIN sera composée de toutes les associations provinciales nautiques du Canada, notamment Boating Atlantic, Nautisme Québec, Boating Ontario, Mid Canada Marine & Powersports Dealers Association et Boating BC.
Financée par l’adhésion des membres de chaque association provinciale, l’ACIN représentera l’industrie de la navigation de plaisance au sein de divers comités du gouvernement fédéral sur lesquels, à l’heure actuelle, la voix du secteur de la navigation de plaisance n’est pas bien représentée.
« La participation de l’industrie à divers comités fédéraux a montré le besoin évident d’une voix nationale pour le commerce de détail », déclare Marc-André Loyer, président de Nautisme Québec. « Des questions récentes telles que le port obligatoire du gilet de sauvetage, les bruits d’échappement, les permis d’embarcation de plaisance et d’autres ont illustré le besoin de parler d’une voix nationale collective pour notre industrie. »
Enfin, la mise en place d’une nouvelle taxe de luxe du gouvernement fédéral sur les nouveaux bateaux de plaisance, qui, selon des données préliminaires, entraîne d’importantes pertes d’emplois à travers le pays, tout en percevant moins d’impôts alors que les acheteurs attendent d’acheter ou achètent aux États-Unis, illustre le besoin d’une voix nationale.
« La taxe sur le luxe a été mise en place pour des raisons politiques plutôt qu’économiques et le résultat est exactement ce que l’industrie avait prédit : des emplois sont perdus alors que moins de taxes nettes sont collectées, car les acheteurs refusent de payer une taxe sur une taxe sur une taxe », a déclaré Brendan Keys, président de Boating BC.
La nouvelle association se réjouit de proposer des solutions positives aux problèmes affectant les détaillants à travers le pays.
Source : Association Canadienne de l’Industrie Nautique