Arrivée aux Sables-d’Olonne pour le départ du Vendée Globe
François Moses est présentement aux Sables-d’Olonne en Vendée, comme bénévole, dans le cadre du Vendée Globe dont le départ aura lieu le 10 novembre.
18 octobre 2024
Je suis arrivé au Village du Vendée Globe pour la 10e édition vers 17h30. Après avoir effectué les démarches d’usages, j’ai réussi à être admis comme bénévole. Mon arrivée au QG des bénévoles est remarqué, le canadien qui vient faire du bénévolat!
LA question qui revient toujours : pourquoi venir ici pour faire du bénévolat? Je réponds : la passion de la voile, l’admiration pour ces skippers hors du commun qui se préparent pour un tour du monde (environ 90 jours) sans escale et sans assistance. Je reçois mes accès et on me demande de me présenter au QG dimanche matin à 09h00.
19 octobre 2024
Première journée comme bénévole pour l’événement le plus extrême de la course au large : le Vendée Globe. Je suis affecté au ravitaillement des bénévoles sur le site. Chaque bénévole doit offrir une disponibilité de quatre heures consécutives cinq fois semaines pour la durée de l’événement. En équipe de deux, les runners apportent du café et des biscuits ou de la gâche. Il s’agit d’une brioche typiquement vendéenne, une sorte d’hybride entre un pain et un gâteau vanillé. Rapidement, on me réclame pour aller à la gestion de la foule. L’équipe de l’organisation est très réactive et s’ajuste très rapidement aux imprévus. Le midi, on m’avise qu’une soirée est organisée pour souligner l’apport exceptionnel des 400 bénévoles qui donnent de leur temps pour la réussite de cet événement.
La soirée débute par un mot du président départemental de Vendée. Nous avons ensuite droit à une visite des pontons avec la présentation des 40 skippers et de leurs bateaux. Nous retournons ensuite à la salle de réception, où nous attends le traiteur avec des huîtres, des brochettes de crevettes et de pétoncles et un gratin aux fruits de mer. Tout est pensé pour nous montrer que notre apport est essentiel au succès de cet événement planétaire.
Par François Moses