Accès aux plans d’eau : l’AMQ s’associe à l’APSQ pour une meilleure règlementation
L’Association Maritime du Québec (AMQ) se réjouit de la diffusion de l’émission La Facture du 13 octobre 2015 qui a permis de mettre en évidence les difficultés vécues par de nombreux plaisanciers et pêcheurs sportifs concernant l’accès aux rampes de mise à l’eau municipales. Depuis deux décennies, l’Association assure la défense des intérêts des plaisanciers et de l’industrie. À ce titre, l’AMQ soutient les revendications de l’Association des Pêcheurs Sportifs du Québec (APSQ) et demande aux élus concernés de prendre position en faveur d’une règlementation plus équitable à l’égard des plaisanciers non-résidents sans pour autant pénaliser les résidents.
Situation ubuesque
Depuis le début des années 2000, la gestion des rampes de mise à l’eau municipales n’a jamais été aussi problématique. En cause, l’application par certaines villes de tarifs prohibitifs afin de limiter le nombre de bateaux visiteurs. « La discrimination observée à l’égard des non-résidents est injustifiée compte tenu du fait que chaque citoyen québécois peut se prévaloir d’un accès aux plans d’eau du Québec. » a fait valoir le directeur général de l’AMQ, monsieur Yves Paquette.
D’un point de vue purement pratique, ces coûts sont loin d’être profitables et contribuent même à une escalade de la part des autres villes dans leur choix d’imposer des tarifs dissuasifs afin d’éviter un déferlement de nouveaux plaisanciers. D’un point de vue purement économique, cette situation encourage les plaisanciers à se déplacer jusqu’aux provinces américaines qui n’appliquent pas ce genre de tarifs, contribuant au manque à gagner de la province.
L’AMQ se félicite donc de l’appui apporté par le ministre des Affaires Municipales et de l’Occupation du territoire, monsieur Pierre Moreau et le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, monsieur Laurent Lessard, qui se sont déclarés favorables à l’implantation d’un système de réservation pour les rampes inspiré de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
Une pétition pour interpeller le gouvernement
Au mois de février dernier, durant le Salon du bateau de Montréal, l’AMQ et l’APSQ ont fait circuler une pétition demandant une révision des tarifs exigés par les municipalités aux plaisanciers non-résidents. Début juin, les 7 600 signatures collectées ont été déposées au Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire avec l’appui du député d’Argenteuil, monsieur Yves Saint-Denis. À ce jour, la pétition rassemble plus de 14 000 signatures.
Lutter contre les exclusions abusives
Très active sur le terrain de la défense des accès aux plans d’eau du Québec, l’AMQ intervient régulièrement contre le bannissement abusif exercé par certaines municipalités. Ses actions menées sur de nombreux plans d’eau sont autant d’exemples où les règlements municipaux ont enfreint la législation imposée par Transports Canada. « Les nombreuses représentations de l’AMQ concernant les bannissements d’embarcations s’inscrivent dans le respect de la loi fédérale qui est très claire à ce sujet et qui garantit aux plaisanciers de profiter pleinement des plans d’eau de la province » a conclu monsieur Paquette.