Questions et réponses – Entrevue avec Mireille Bilodeau, présidente du Championnat régional de yachting de Québec
QY : Vous êtes la nouvelle présidente du Championnat régional de yachting de Québec présenté par Garon Fluet Bissonnette, gestionnaires de portefeuille. Qu’est-ce qui vous a motivée à prendre en charge cette compétition?
MB : Depuis mes débuts à la voile il y a neuf ans, j’ai toujours été impliquée de près ou de loin dans les activités des clubs de régates. Avant de m’installer dans la région de Québec, j’étais commodore du Club de Voile de la Marina d’Oka. J’aime contribuer au développement, mais surtout à faire rayonner le monde de la régate. Je me donne à fond quand j’aime quelque chose et je fais partager ma passion.
QY : Vous êtes aussi propriétaire et coskipper du voilier Vortex I sur lequel vous participez au CRYQ. Comment s’est déroulé votre début de saison lors des quatre premières régates?
QY : Nous sommes un équipage en construction avec un voilier que nous découvrons à chaque régate. Nous vivons de belles réussites et faisons beaucoup d’apprentissages. Je développe mes aptitudes sur une position qui m’était moins familière, maintenant à l’avant dans la gestion du pont avant avec tous les défis qu’amène l’utilisation du spi symétrique.
QY : Qu’est-ce qui, selon vous, caractérise ces quatre événements?
MB : Il s’agit d’événements qui reviennent d’année en année, bien que de nouveaux défis par rapport aux trajets attendaient les participants. Le tour de l’île d’Orléans demeure un incontournable avec ses particularités bien à lui. L’accueil de chacune des marinas impliquées, le Yacht-Club de Québec, la Marina de la Chaudière ainsi que le Parc Nautique Lévy, fut des plus agréables.
QY : La participation aux régates de quillards augmente peu actuellement un peu partout sur les plans d’eau au Québec. Qu’en est-il pour le CRYQ?
MB : Nous vivons la même chose. La pause occasionnée par la pandémie aura eu raison de certains équipages, de projets différents, de la vente de voiliers. Malgré un taux de participation inférieur aux années précédentes, quelques nouveaux voiliers se présentent sur la ligne de départ. Le plaisir est toujours au rendez-vous et les après-courses sont toujours de bons moments où les rires et les anecdotes s’enchaînent.
QY : Pourquoi tous les marins ont-ils avantage à participer au CRYQ?
MB : C’est une belle occasion pour tous les types de marins de se donner des défis et de créer des liens avec une communauté accueillante. Que ce soit en solitaire, en famille ou en équipage plus compétitif, chacun y trouve une belle opportunité de dépassement de soi, mais aussi de créer de nouvelles amitiés, tout en faisant le plein d’astuces et de beaux clichés sur l’eau. En participant au CRYQ, on obtient la chance de découvrir de nouvelles marinas, de découvrir la voile sous un autre angle et de se perfectionner.
QY: Le CRYQ est un leader dans l’organisation des régates sur le fleuve Saint-Laurent. Quelles sont ses grandes innovations à venir dans les prochains mois?
MB : Nous travaillons sur la création de nouveaux parcours afin d’offrir des défis variés pour stimuler la participation. Nous cherchons aussi à attirer de nouveaux équipages, entre autres pour la classe verte, celle pour les voiliers sans spi.
QY : Et le mot de la fin selon madame la présidente et aussi selon la régatière?
MB : Chaque régate est une occasion de profiter de notre merveilleux fleuve Saint-Laurent tout en se dépassant. Nous sommes entourés de régatiers et régatières impressionnants et plein de potentiel. Venez tenter l’expérience au moins une fois en 2023 et vous serez contaminés autant que je le suis. Au plaisir de vous croiser sur la ligne de départ!
Par CRYQ
*Cet article a été publié dans le Vol. 45 No. 4 de Québec Yachting. Abonnez-vous, c’est GRATUIT!